Quand les mots désobéissent, le geste du peintre conquiert la forme. Le pinceau s’enhardit et compose un monde par touches successives qui animent la toile.
Les couleurs, soumises aux désirs de l’artiste, se réunissent, fusionnent et la vie s’épanouit.
Une “Série blanche”, pure, virginale qui s’expose sans se montrer, une pensée sur soi offerte et cette patience du regard …
Ces portraits de chair et de blanc nous dévoilent l’intention : être le plus juste pos- sible pour toucher au cœur de l’émotion.
Alors, caresser une lumière, frôler la matière, capter l’intensité d’un regard et met- tre le temps en suspens pour vivre sa Peinture.
“Ta grâce me suffit, c’est elle que j’implore”.
Frédéric Tran (photographe et journaliste indépendant)